Qui n’aime pas parcourir les réseaux sociaux pendant une pause entre deux cours? Aller sur Snapchat ou Twitter, c’est tellement rapide et divertissant. Pourtant, à long terme, ces petites visites ont des impacts importants pour les danseurs. En effet, Instagram, Facebook et YouTube sont maintenant les trois plus grandes plateformes de partage de contenu audio-visuel. Que ce soit les spécialistes en coiffure, en maquillage, en art de la calligraphie ou en sport, tout le monde aime montrer ce qu’ils sont capables de faire à travers des vidéos.
Dans le cas des danseurs, le contenu que l’on voit souvent est celui d’une classe ouverte où certains danseurs choisis exécutent la danse entre eux, en solo ou avec le chorégraphe. D’une vidéo à l’autre, on commence à reconnaître certains danseurs, à les suivre dans leur progression. De jour en jour, ils semblent accomplir tellement de choses dans des grandes villes comme Los Angeles et New York, alors que nous sommes dans nos maisons, bien installés sur le divan. À penser que certains de ces prodiges n’ont qu’onze ans et ils semblent tellement meilleurs que nous pourrions un jour être. Il peut devenir démoralisant de toujours se comparer à ces personnes. Pourtant, ces mêmes plateformes peuvent motiver les danseurs d’aujourd’hui. Grâce à celles-ci, il devient possible pour moi, une fille de Montréal, de pourvoir observer le travail de quelqu’un qui vit au Japon! Rapidement, toute la communauté de la danse devient connectée dans un esprit de partage. Au lieu de se laisser démoraliser par le succès de d’autres danseurs, on peut se laisser inspirer, prendre plaisir à admirer leur originalité et leur talent.
De tous les danseurs, aucun n’est pareil et nous pouvons tous apprendre les uns des autres donc, grâce aux réseaux sociaux, cela devient possible. C’est pourquoi je vous conseille d’adopter cette vision plus positive et de vous ouvrir au monde de la danse « en ligne »! 😉
Adèle Ross